Zombies : La BLonde, la Brute et le Truand - 12/20

Le détail de la partie

Vendredi 17 juin 2005 (75 minutes)

ClassementJoueurScoreNote
1Davy (davy)812/20
2Emily (emily1000volts)5 (2 cartes)non noté
3David5non noté
4Guillaume (Morricon)Mortnon noté
5Seb (icare)Mortnon noté
Note moyenne de la partie12/20
Journal du Lieutenant Gérard Dutoit, officier de Police à Lille... Ce jour là, à Auchan, y'avait du monde... On peut dire qu'il y avait même beaucoup de monde... Petit problème, la plupart des gens étaient morts ! Gros problème : ils marchaient quand même et avaient faim... Seuls quelques humains pas trop déchiquetés et ne perdant pas des morceaux tous les dix mètres erraient encore dans les allées du centre commercial en essayant de ne pas se faire déguster et en se bouchant le nez, parce qu'une centaine de zombies par cette chaleur, ça rappelle la braderie de Lille en fin de soirée. Vous savez quand le fumet des tas de moules se mélange aux odeurs de vomi, aisselles noyées et odeurs de pieds qui ont servi longtemps... Le genre de cocktail odoriférat où au bout d'un moment le cerveau se ferme et ignore tous les signaux que lui envoie désespérément le nez... Eh bien ce jour là, dans le supermarché, même cerveau fermé, les odeurs passaient par en dessous de la porte et transformaient l'estomac en petite boule grelottante... Mais l'estomac avait peu d'importance ce jour là, comme toute la phrase qui précède ce passage... Mon équipe et moi étions perdus dans cet enfer où la viande avariée essayait de vous transformer en steak tartare... Nous étions une quinzaine, éparpillés dans les allées du supermarché, essayant de survivre. Certains avaient des armes, mais pas tous... Et le pire... Ce que je croyais ne jamais pouvoir supporter... Ce qui a transformé cet enfer en véritable... Enfer... heu... Encore plus infernal !
Avec nous il y avait des... des... Oui... des femmes ! Des trucs qui crient, qui se lamentent, qui cassent leurs hauts talons au mauvais moment, qui veulent qu'on les attende pendant qu'elles se remaquillent, qui... Aaaaarh ! Ce fut terrible... Plusieurs fois on s'est retrouvé au QG de sécurité, on essayait de voir où allaient tous ces tas de viande ambulants, de s'organiser entre survivants, mais faire confiance aux autres, c'était comme faire confiance à un cobra sous ecstasy... On ne sait jamais s'il veut vous baiser ou vous tuer... Et dans les deux cas, ce ne sera pas agréable ! Je me suis aperçu que côtoyer des humains, c'était pareil ! "Oui, oui, va au camion, je surveille l'entrée, et rapporte moi un p'tit fusil à pompe..." "Oh mince, y'avait des zombies ?... Je crois que j'ai mal surveillé l'entrée... Faut dire que Jeannine a enlevé son tee-shirt et puis... Pourquoi tu deviens tout rouge ?..." Chaque fois que des zombies réussissaient à entrer, il fallait en jeter un à la mort... Cela se décidait au vote... Et une fois toutes les... femmes éliminées, fallait bien qu'on règle ça entre hommes... Je n'ai jamais vu pire, sauf peut être au congrès de l'UMP. Vote, bagarre et sang qui gicle... Le pire, c'étaient les vicieux... Ceux qui disent rien et réussissaient à se mettre du bon côté... Chaque fois... Jamais un mot... Que des sourires en coin et des mains qui se lèvent ou des flingues qui menacent... Et un mec qui pointe un flingue sur vous avec un sourire sans jamais rien dire... On préfère aller voir si l'air n'est pas meilleur ailleurs... Même si quand on arrive à destination, on risque de ne plus jamais avoir besoin d'air... L'enfer, je vous dis... Les zombies, ça allait encore. Avec un zombie, on sait à quoi s'en tenir, il a envie de partager un repas avec vous. L'intention n'est pas vraiment méchante, même si le plat de résistance nécessite qu'on vous ouvre le crâne à coups de dents. Non, le véritable danger, c'étaient les autres "humains"... On est obligé de s'allier aux pires salauds que la terre n'ait jamais connus... Prêts à vous jeter dans les bras du premier cadavre venu pour sauver leur poupée siliconée... Mais ils ne m'ont pas eu ! Je n'aurai jamais cru pouvoir survivre. Et pourtant... Maintenant ça va beaucoup mieux... J'ai juste été un peu mordu... Je suis caché dans le placard et je me suis arraché les ongles pour pouvoir écrire avec... J'ai aussi enlevé une de mes oreilles, histoire de casser la croûte... Mais ils ne me trouveront pas ! J'ai des provisions... J'ai encore mes deux jambes presque entières ! Miam ! Tiens c'est marrant, c'est l'heure de l'apéro, je me ferai bien une petite blonde bien fraîche... Non, non, je ne parle pas de bière ! Vous croyez que ça se digère bien le silicone...

Seb (icare)

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